samedi 6 novembre 2010

Cours méthodologie

Ce document a pour but de donner quelques pistes pour la partie méthodologique de l’accompagnement qui sera fait avec les secondes à partir de la rentrée 2010. La plus par des techniques proposées ici dérivent de la PNL. Vous pouvez trouver des formations dans cette ‘discipline’ dans le plan académique de formation, il est vraiment recommandé de lire sur le sujet et de tester soi même ces techniques avant de les présenter en classe. A la fin du document vous trouverez à cet effet une bibliographie. Si vous ne savez pas par quoi commencer je vous conseille la référence 7 qui malgré son titre racoleur est une bonne porte d’entrée dans le domaine..

La composante introspective sera très importante pendant la majeure partie de l’atelier. Contrairement à ce qu’il est habitué de faire l’étudiant ne peut se contenter de prendre pour argent comptant ce qu’on lui propose, de l’apprendre et de le restituer ultérieurement. Il lui faudra prendre le temps de se connaitre lui et son mode de fonctionnement (à l’aide de quelques exercices d’introspection), il lui faudra aussi tester différentes approches pour voir celle qui lui convient le mieux.

L’important n’est pas tant les techniques, c’est avant tout de commencer à se poser les bonnes questions, et avoir des outils pour faire sens de ce qui s’offre à nos perceptions.



Perceptions et représentations

Surchargé d’informations en permanence, la conscience élague, simplifie, interprète nous rendant ainsi capable de réagir de manière plus ou moins adéquate. Une partie de l’information sera stockée sous la forme de souvenirs, ces derniers pourront être réutilisés par la suite.


1) Les cinq sens (visuel, auditif, kinesthésique, Olfactif, Gustatif) inégalement utilisés suivant les sensibilités des différentes personnes.

2) Altération/interprétation des stimuli au travers des croyances. Des croyances défectueuses entravent notre perception du réel (ex : racisme, mauvaise estime de soi, dans le domaine de la science des modèles erronés comme « l’électron tourne autour du noyau comme mars autour du soleil »). Il faudra garder en tête que la réalité et la représentation que l’on s’en fait (i.e. la manière dont on la perçoit) ne sont pas identique : La carte n’est pas le territoire.




Exemples :

1) Ma voisine de palier, elle s'appelle Cassandre, Elle a un petit chien qu'elle appelle Alexandre.

Elle me dit: "Claude M.C., est-ce que tu peux le descendre ?", J'ai pris mon Magnum, j'ai dû mal comprendre.

Elle m'a fait: "Bouge de là. Bouge, bouge de là. Bouge, bouge, bouge de là." Mc Solaar

Ici le problème de compréhension vient de l’interprétation du mot descendre.

2) Des fois le cerveau ne sait pas trop comment décoder ce qu’il reçoit, il présente alors une image bien différente de celle que reçoit celui qui sait décoder : la plus part des gens ne savent pas que le symbole de la grande surface carrefour contient un C « caché », mais une fois qu’on le sait difficile de ne plus le voir

3) Des fois pour une raison ou une autre on ne perçoit qu’une partie de l’information et notre esprit remplit de lui-même les trous, et interprète de manière pas toujours juste le stimulus perçu par les sens. voir figure a)

Confronté à l’abstrait, à ce qui sur le moment nous dépasse, à des personnes que l’on ne connait pas (même en les ayant côtoyé pendant longtemps) on projette des choses qui n’appartiennent qu’à nous, on interprète en fonction de ce que nous somme. On utilise cette propriété dans le test de rorschach.


3) Il reste une trace après coup dans notre mémoire, mais on ne pourra se souvenir que d’une partie, sensitive ment très appauvrie (il ne reste en général qu’un petit peu d’audio et de vidéo, les trois autres sens sont souvent absent). Il est bon de savoir quel sens est prédominent chez nous, et adapter notre processus d’apprentissage (si on est avant tout auditif, on va lire à voix haute, se faire des mp3, plutôt que des dessins et des schémas), mais aussi pour savoir d’où partir pour développer le reste. Histoire de la madeleine de proust et applications possibles : ancrages.


Exercice en binome (Deux élèves A,et B).

: préparation : chaque participant rédige 12 phrases/questions, 4 sensées provoquer une évocation visuelle (par exemple : décrit moi la maison de tes rêves , 4 sensées provoquer une évocation auditive (par exemple : rappelle toi le jingle de SFR, la musique du générique d’une série), 4 pour une évocation kinesthésique (par exemple : comment te sens tu ? est ce que tu as faim ? )

A et B sont face à face, A pose une question à B et regarde les micros mouvement oculaires de B alors qu’il entends et réponds à la question

A Pose les 12 questions, et en fonction des réponses complète le diagramme au crayon gris

Puis on inverse les rôles.

Les élèves doivent trouver le visuel en haut, l’auditif au milieu et le kinesthésique en bas, cependant on aura rarement du 100%, car on a des fois des stratégies cognitives assez délirantes pour certaines évocations.

Plus précisément on aura :

ce qui est appelé Auditory Digital : correspond au dialogue intérieur (quand on se parle à soi même) , ce qui est bien sur différent des deux autres accès auditif qui correspondent à du son sous toutes ses formes (chansons, dialogues, bruits)


Même si le protocole expérimental est assez vague, c’est assez intéressant pour les élèves de voir par eux même si l’information proposée est valide.

Maintenant que le diagramme est établit on va pouvoir s’en servir pour aider les élèves à savoir quel est leur mode de prédilection (il faut savoir que celui-ci n’est qu’une tendance.

A va poser à B des questions qui ne sont plus sensoriellement orientées, et là B va utiliser son mode préféré pour répondre, il faudra que A soit attentif aux accès visuels. Mais aussi au vocabulaire utilisé (sans donner plus d’explications) à la fin on leur demandera si ils ont des remarques à faire.

Les gens utilisent des mots qui trahissent leur mode de représentation

Exemple de discours :

L’autre jour, j’en ai parlé avec Kate et quand j’ai terminé de lui montrer la situation, elle était verte, je ne l’avais jamais vu dans cet état. Et là ce fut l’illumination pour moi, jusqu’ici je ne la voyait que comme cette jolie fille toujours habillé en noir un peu à l’écart du groupe je n’imaginais pas à un seul instant qu’elle flashait sur Zach.

L’autre jour, j’en ai parlé avec Kate et quand j’ai terminé de lui expliquer la situation, je me suis sentit vraiment géné tellement elle était touché par ça, j’avais l’impression que ça la prenait aux tripes. A la base je la sentais comme quelqu’un d’assez détaché du groupe, alors qu’elle avait des sentiments profonds pour Zach.

L’autre jour, j’ai dit à Kate comment j’entendais les choses. A la fin et quand j’ai terminé de lui expliquer la situation, elle s’est mise à parler d’une voix à peine audible puis ce furent des sanglots stridents. Sans doute qu’une personne plus à l’écoute de sa petite voix intérieur aurait compris les choses plus rapidement mais moi je n’y entends rien à tout ça, donc je ne me suis rendu compte que sur le tard qu’elle aimait zach.

Faire deviner aux élèves le mode prédominant pour chaque discours.

4) Jeu avec les sous modalités : comment la représentation influence l’impact émotionnel (utilisé plus tard pour la motivation).

La manière dont on se représente les choses influence ce que l’on ressent à leur égard et vice versa, dans l’exercice qui va suivre on va voir comment modifier nos impressions en modifiant certains réglages internes.

1ère phase : observation

L’élève doit trouver deux souvenirs, l’un très agréable l’autre beaucoup moins,(version deux : il peut aussi trouver deux plats, un qu’il adore l’autre qu’il deteste), en fermant les yeux l’élève va observer sa représentation.

Liste des principales sous modalités.

Canal visuel : Associé/dissocié - stable/flottant net/brouillé lumineux/sombre - focalisation/écran large - image immobile/image en mouvement - grand/petit – proche/lointain – en trois dimensions/en deux dimensions

Canal auditif : Volume sonore - distribution droite/gauche du son – bruits de fond ou non – paroles ou non – sons graves/aigus – sons proches/sons lointains

Canal kinesthésique : Lourd/léger - Chaud/froid - doux/dur – stable/vacillant – consistant/vide - corporalité ressentie, endroits du corps…

Exemples

Un bon souvenir pour un participant Lambda

Je vois ce souvenir en haut à gauche de mon esprit, en grand, je vois les choses comme j’aurai pu les voir au moment ou j’ai vécu cette histoire, l’image est lumineuse en noir et blanc un peu floue en trois dimension sans cadre, il n’y a pas de mouvement, c’est une suite de vignette. Pour ce qui est du son, j’entends des bribes qui ne sont pas vraiment fortes. Je peux me voir en train de faire les choses (3ème personne). Quand je pense à ce souvenir, j’ai des picotements agréables qui montent de mon plexus solaire jusqu’à ma gorge.

Un très mauvais souvenir par un autre participant (on ne demandera pas à l’élève d’en prendre un trop pénible, par contre il peut en prendre un légèrement désagréable)

Quand je repense à l’accident de voiture, c’est à la première personne, je ne peut voir que mes bras quand je les bouges, c’est en plein écran, en couleur, il n’y a aucun son, je sent l’angoisse dans mon ventre et quand je pense au crash je peux encore sentir mon visage traverser le pare brise.




Plat aimé : …………………………

emplacement du souvenir


Taille


Grandeur (+, = ou - que la réalité)


Luminosité (+, = ou - que la réalité)


Couleur (couleur , N&B ou autre)


Net ou Flou


Cadre (oui ou non)


Plat ou relief


Mouvement (oui ou non)


Existence du son (oui ou non)


Intensité du son (+, = ou - que la réalité)


Associé ou dissocié

(représentation à la première ou troisième personne)


Emplacement du ressenti kinesthésique




Une fois que c’est fait, l’élève peut s’amuser à modifier les sous modalités de sa représentation et prendre le temps de voir ce que le changement de sous modalité à provoqué au niveau du ressenti (sentiment neutralisé, exacerbé etc.).

On pourra utiliser ce genre d’exercice pour la motivation : l’élève cherche quelque chose qui le motive beaucoup : avoir sa voiture, partir en Espagne avec ses amis, puis il note les caractéristiques de sa représentation. Une fois que c’est fait, il peut faire la même chose avec la tache pour laquelle il veut se motiver, puis il modifiera les modalités de cette représentation pour avoir les même que celles de ce qui provoque chez lui un vif désir.

Remarque :

De tous les sens le plus utile pour la mémorisation est le visuel, mais certaines personne éprouvent des difficultés véritables pour utiliser ce canal, elles auront besoin de s’entrainer sérieusement pour se développer à cet endroit.

L’erreur la plus courante quand on a des difficultés de visualisation est de vouloir contrôler tout de suite l’image, chacun visualise à sa manière et la plus part des gens n’arriverons jamais à voir dan s leur tête comme il peuvent voir avec leur yeux, il faut commencer par accepter ce que notre esprit nous propose, laisser les formes défiler, et jouer avec elle, s’amuser à les pousser les agrandir expérimenter les altérations possibles. Si la personne est stressée elle risque plus de provoquer des blocages qu’autre chose.

Si l’élève n’arrive pas à voir quoi que ce soit, il peut lancer la machine en utilisant une modalité qui lui convient mieux, puis laisser les images venir. Par exemple, si la personne est auditive, elle peut se rappeler d’une chanson, se détendre et laisser venir les impressions visuelles.

Ressources : voir 7, 12 et 14

http://www.lelombrik.net/images/30451/manipulation-mediatique.html

Apprentissage :

Il y aura un nombre important d’atelier pour couvrir cette section. Un où l’on créera une Mind-Map à partir d’un cours, et d’autres où on fera une fiche de synthèse, etc. , ça sera l’occasion de voir les règles pour créer de tels supports.

Lecture passive / active , évocation et apprentissage:

Quand on lit un livre alors que l’on est fatigué il nous arrive de nous rendre compte que nos yeux courent le papier depuis un moment sans pour autant que ça imprime dans notre tête. Certaines personnes lisent leurs cours avec à peine plus d’efficacité. Pour que la lecture d’un livre soit intéressante il faut qu’on la rendre vivante, que l’on crée dans notre espace intérieur une représentation de ce qui est décrit dans le livre, et comme cela on se l’approprie. Il en va de même pour le cours, il dois nous habiter sinon il restera à la surface et sera rapidement balayé.

Il est important que l’on aide les élèves à transposer les bienfaits de la lecture active dans leurs méthodes d’apprentissage. En classe, comme chez eux ils doivent s’entrainer à se représenter l’information donnée, la visualiser comme un film ou comme un schéma, sentir le mouvement impliqué par les flèches d’un graphique. Ils peuvent aussi traduire les figures en mots. Ils passent ainsi à une information développée, riche et qui ainsi sera bien plus facilement mémorisable (chaque développement facilite le rapprochement avec d’autres connaissances, et ainsi la création de liens consolidant).

Toujours dans le registre de l’évocation, on peut conseiller à l’élève de s’imaginer en train de réciter sa leçon, ou de la mettre en pratique en contrôle. Ainsi il associe le contenu à un contexte bien particulier. la contextualisation crée des liens supplémentaires, facilite la mémorisation et la restitution (même si elle se fait dans un cadre légèrement différent). Pour creuser la question vous pouvez lire le document rédigé par M. Jarczak qui doit trainer en salle des profs.

Emotions et apprentissage :

1) pour graver une information dans notre mémoire, on a besoin d’un burin et d’un marteau. Le marteau c’est l’émotion, plus l’information est chargée émotionnellement plus le marteau se fait lourd et le burin pénétrant, on peut se rappeler 20 ans après les mots exacts d’une humiliation mortifiante, ou de détails super précis du cadre d’un premier baiser. Plus l’information à de sens pour vous (plus ça vous touche) plus l’apprentissage se fait rapidement. Pour améliorer la mémorisation il est souhaitable de faire un effort pour passer de l’abstrait au concret (il y a eu X morts lors de cette guerre , il y a tant de personnes qui vivent à Avignon cette ville que j’adore et que je connais comme ma poche, ah donc ça veut dire que c’est comme si on avait détruit 10 fois l’équivalent de la population d’Avignon , voila qui nous parle plus ! on peut s’amuser a s’imaginer partie prenante d’évènements historiques décrit en classe ).

2) Les émotions servent de passerelle entre le présent et le passé. Quand on est déprimé, on aura une facilité à se souvenir d’événements déprimants (ou à faire une relecture déprimante d’événements que l’on ne voyait pas comme cela, mais bon ça c’est une autre histoire). Ce qui fait qu’il est important de maitriser l’état émotionnel lors de la restitution de connaissance, d’où l’intérêt de connaitre quelques techniques de relaxation et autre (respiration, physiologie : mimer une émotion et sentir le changement intérieur qui va avec, pour les exercices où l’on altère l’état émotionnel, il faut fixer sur papier l’état initial de la personne, c'est-à-dire l’émotion qu’elle vit, son degrés de bien être sur 10 etc. , puis l’état final et comparer, car la mémoire est souvent trompeuse)

Importance de la répétition :

Avec un petit marteau il va falloir taper plusieurs fois avant que ça pénètre de manière durable (petit speech sur les mémoires à court, moyen et long terme, l’illusion de l’efficacité d’un apprentissage à la dernière minute). Il faut donc apprendre puis réviser plusieurs fois, les relectures seront de plus en plus éloignées.

Plus une action est répétée, plus les circuits neuronaux utilisés pour faire cette action vont se retrouvé renforcés (les axones seront de plus en plus myélinisés) et l’on gagne ainsi en efficacité. Les gens qui semblent acquérir les compétences sans vraiment travailler contribuent à créer les croyances comme quoi il suffit d’avoir un don pour s’en sortir et que si l’on en l’a pas on est juste une victime d’un coup du sort … c’est déresponsabilisant. Les gens qui semblent ne pas travailler, sont souvent plus efficaces car ils ont fait du travail régulier en amont et donc ils sont bien plus rapide dans leur acquisition grâce à cet entrainement. Le travail est invisible mais il a été fait à un moment ou a un autre, souvent ces personnes fonctionnent de manière différente, et donc elles sont habituées à faire fonctionner des parties qui sont utiles pour l’acquisition. Exemple des sœurs bronté qui toutes petites s’amusaient déjà à écrire de petits livres pour s’amuser, elles ne sont pas née génies de l’écriture, il y avait un entrainement invisible. (exemple similaire : les grands joueurs de football brésiliens, ont commencé très tôt à jouer dans la rue avec des toute petites balles de fortune, et ce pendant des heures, ils jonglent avec leur pied développant ainsi une maitrise incroyable de leurs pieds)

Attention à la masse critique : même si on a l’impression de savoir son cours, on ne sait pas si il est stocké dans la mémoire à moyen ou à long terme, et si on s’arrête de le travailler avant de rentrer dans le long terme on risque de devoir recommencer à zéro l’apprentissage en fin d’année pour l’examen. Pour des matières comme le français et les maths, les connaissances du jour s’appuient sur celles d’hier, donc on ne peut se permettre de perdre ses bases à mesure que l’on avance.

Savoir pratique :

Que l’on fasse du sport, des mathématiques, ou de la chimie : on nous montre souvent des techniques des méthodes que l’on reproduit encore et encore jusqu’à l’acquisition. Mais si on reproduit sans conscience, notre conscience n’avance pas, ce n’est pas de l’apprentissage mais du dressage. Il est important de prendre de la hauteur, et d’apprendre à décrire l’enchainement d’action pour aller du point A au point B, de passer du concret à l’abstrait (ex : en voyant x²-6x = 0 puis x(x-6)=0 puis x= 0 ou x = 6, on peut traduire par : je factorise l’expression, j’obtient un produit nul, donc un de ses facteur est nul, j’en déduit les solutions) , on cherche ainsi l’essence, la recette, la logique derrière les actions répétées.

Une fois que c’est fait on peut faire ce que l’on appelle le Pole Bridging : faire marcher de manière simultané différentes parties de notre cerveau (plus une connaissance est connectée dans notre cerveau plus elle sera durable). L’idée c’est de décrire (à voix haute ou dans notre tête si les conditions ne le permettent pas) les actions que l’on fait au fur et à mesure de l’exécution, l’intégration s’en trouve décuplée.

Ressources : voir 6,7, 10 et 13

Motivation :

Détermination d’objectif ?

A chaque fois que l’on se fixe un objectif et qu’on l’atteint, notre image de nous même et notre capacité à mener à bien nos projets ultérieurs s’en trouve améliorée, mais le contraire est aussi vrai : se fixer un objectif et ne pas réussir à l’atteindre sape notre volonté et notre confiance en nous. Chaque projet doit être traité avec soin, dès le début : la première chose à faire est une détermination d’objectif en se posant les bonnes questions : -

Qu'est-ce que je veux (quel est l’objectif sous-jacent) ?

Le résultat visé est-il réalisable ?

Quels sont les obstacles (difficultés rencontrées sur le chemin et effets négatif engendré par ma réussite) ?

De quelles ressources ai-je besoin ?

Quelles sont les étapes à parcourir ?

A quoi saurai-je que j'ai atteint mon objectif ?

Par quoi commencer ?

car rien ne sert de se lancer dans un projet irréaliste ou qui provoque des conflits difficilement solubles.

Vous pouvez trouver une version un peu plus développée ici :

http://dimension-k.blogspot.com/2010/01/determination-dobjectif_18.html

Faire un bilan : où me mènent ma dynamique actuelle ?

D’abord faire un bilan, il y a 4 ans, arrivé en 6ème, comment est ce que j’étais sérieux, travailleur, organisé, turbulent ? Combien de temps est ce que je travaillais ? Puis maintenant où est ce que j’en suis et à se rythme là j’en serai où dans 4ans (À l’aide de sa jugeote et des professionnels autour de soi).

Une vie équilibrée :

Au niveau social/affectif, scolaire, physique (pratique d’un sport), culturel (lecture, pratique d’un instrument de musique, expositions …) Pour rester efficace il est important de conserver un équilibre, sinon, fatigue et auto-sabotage (Conflits intérieurs : voir dialogue entre les parties).

Savoir où l’on va :

En seconde, c’est vraiment tôt pour savoir ce que l’on va faire plus tard, pour aider à faire un choix, une fréquentation assidue du CIO (pour la documentation pas pour les conseillers qui doivent se prononcer sans avoir toutes les cartes en main), des stages, des rencontres avec des professionnels. Il faut faire un bilan des forces et des faiblesses. Une fois que l’élève a une idée plus claire, il sera plus en mesure de voir si ce qu’il fait le rapproche ou l’éloigne de son but, de l’Homme qu’il veut être.

Créer un changement durable.

Changer c’est aller à l’encontre de ses habitude, et ça demande des efforts. Bonne nouvelle : ça ne va pas être éternellement pénible comme cela. Plus une action est répétée plus elle est facile à reproduire et passé un certain point l’habitude s’entretient d’elle-même sans que l’on ai à faire d’effort. En général trois semaines sont suffisantes pour que le cerveau intègre le changement. Attention il ne faut pas essayer de faire trop de changement à la fois, car à trop charger la mule, on risque d’avoir du mal à la lancer.

Prévoir la (re)chute

Si le changement s’imposait complètement de lui-même , on n’aurait pas besoin de tout l’arsenal de technique proposé, la plus part du temps, il y a des forces en nous qui se refusent à nous voir changer de voie. En dehors de l’effort pour créer une nouvelle habitude il y a souvent d’autres obstacles. L’ancienne habitude même si elle ne nous donnait pas entièrement satisfaction, couvrait certains de nos besoins, et si la nouvelle habitude ne les satisfait pas, on va droit dans le mur. C’est pour cela que la détermination d’objectif est si importante.

Même en ayant fait correctement la détermination d’objectif, on ne peut être sur à 100% de ne jamais flancher. Soit on travaille de manière individuelle avec lui (en cours particulier, scéance de coaching, tutorat) et on alors on rassurera la personne, lui expliquera que ce n’est pas la fin du monde, et l’aidera à se remettre en selle le plus rapidement possible, perdre une bataille est ok quand on continue de se battre pour gagner la guerre). Si on n’a pas le temps pour un travail individuel, on peut lui donner comme exercice : imagine toi dans 10 ans alors que ton objectif est atteint depuis longtemps, prends le temps de te glisser dans la peau de cette personne que tu vas devenir, et là regarde en arrière regarde ce moment où tu flanchas, quels conseils peut tu donner à cette vieille version de toi-même, qui est perturbée par cette déconvenue ? Garde ces bons conseils alors que tu reviens ici et maintenant.

Pour rester sur le bon chemin, on peut coller des post It, des affiches dans notre chambre .

On exposera d’autres techniques issues du coaching (marche des niveaux logiques).

Ressources : voir 8, 9 et 11

Mind map / carte euristique

C’est une technique de représentation graphique de l’information (résumé d’une leçon, plan d’un exposé, point à traiter lors d’une réunion). Elle se veut synthétique, elle fait utiliser les deux hémisphères du cerveau (gauche : enchainement logique, langage, Droit : couleur, dessins, graphique/spatiale). L’élève peut prendre le temps de faire un poster (A3) à la fin de chaque chapitre, et il les gardera au mur jusqu’à l’examen final.

Cette partie est l’occasion de faire un petit cours sur les rôles des deux hémisphères du cerveau , gauche (rythmique, séquentielle, orienté détail) ,droite (spatiale, mélodique, synthétique, globale, couleurs). On parlera le la prédominance d’une des hémisphères dans l’activité cognitive, et l’avantage que l’on a à utiliser conjointement les deux hémisphères)

Un cours dédié aux cartes heuristiques : pourra être fait fin octobre en collaboration avec une prof d’histoire ou une autre matière Lambda, et on mettra en pratique la théorie sur une carte dédié à un chapitre vu avec cette enseignante. On travaillera tout particulièrement la hiérarchisation de l’information ainsi que la capacité à résumer en un mot une idée.


Ressources

1 http://documentaliste.ac-rouen.fr/spip/spip.php?article179

2 « Organisez vos idées avec le mind mapping » de J.-L. Deladrière, F le Bihan

3 « Teaching for success » de Mark Fletcher

4 “Mapwise” de Oliver Caviglioli et Ian Harris

5 “Accelerated Learning in practice” de Alistair Smith

6 “Une tête bien faite : Exploitez vos ressources intellectuelles » de Tony Buzan

7 « Pouvoir illimité - Changez de vie avec la PNL » de Anthony Robbins

8 « Etre Coach » de Robert Dilts

9 « Know how » de Leslie Cameron Bandler

10 “The Emotional hostage” de Leslie Cameron Bandler

Ou voir la fiche de lecture sur : http://methode-k.blogspot.com/

11 « Le recadrage : Transformer la perception de la réalité avec la PNL » de R. Bandler, J. Grinder

12 « Hypnose » d’Olivier Lockert

13 « the talent code » de Daniel Coyle

14 « les secrets de la communication » de R. Bandler, J. Grinder

15 http://gymnet.org/mental.htm

16 http://caphumain.com/vak/enfant.pdf

PS :

Intelligence : développer sa zone de confort, sinon celle-ci va rétrecir et notre monde intérieur avec.

Pour provoquer ce développement : de nouvelles informations (valable dans toutes les matières de l’histoire géographie au sport) , et de nouvelles manières de réfléchir : quand on dépasse les simples applications de cours (en activité ou pour certains devoirs maison de mathématiques) puis on consolide les schéma neuronaux ainsi créés (quand on fait plusieurs exercices utilisant la même méthode).